In Tamatave there was a large Chinese comnunity. There a lot of newspapers (1910-1915) complaining about Chinese lotteries, but they don't describe what kind of lotteries.
Sous ce titre, « Le Tamatave » a reproduit un entrefilet de La Tribune signalant que de nouveau les loteries chinoises fonctionnaient à Tamatave. Au moment même où paraissait cet entrefilet, nous recevions le communiqué suivant que le Commissaire central a bien voulu nous adresser.
8 octobre 1915.
Le chinois Sam-Ouaï, arrêté dans la matinée du 6 courant, en flagrant délit de vente de billets de loterie chinoise non autorisée, a été mis, après enquête, à la disposition du Parquet.
Envoyé au service anthropométrique par le Commissaire Central, cet asiatique y fut identifié. Il fut reconnu comme ayant été condamné en décembre 1910, sous le nom de Chan-Waï, à deux mois de prison et 100 francs d'amende pour le meme motif.
La police de Tamatave ne s'était donc pas endormie ; elle veillait au contraire attentivement.
Mais celui qui ne connaît pas à fond les chinois, leurs moeurs, leurs coutumes, leur organisation, leur mentalité, ne peut absolument pas se faire une idée des difficultés que présente la constatalion d'un crime ou délit commis par eux. Jamais, au grand jamais, un céleste ne déposera contre un de ses congénères ; il se laissera plutôt couper le cou. Si le délinquant n'a pas été pris en flagrant délit, ou si l'information n'a pas pu recueillir le témoignage d'un étranger à leur race, il est parfaitement inutile de la continuer; elle n'aboutira à rien.
D'un autre côté il ne faut pas oublier que aucun chinois ne fera une opération quelconque sans en avoir reçu l'ordre ou du moins l'assentiment de son comitê-directeur, et par suite le chinois qui fait l'objet du communiqué ci-dessus, n'était que l'instrument agissant pour le compte de la communauté. Lui seul cependant sera puni soit par nos lois, soit par ses propres correligionnaires qui le puniront pour avoir eu la maladresse de se laisser pincer ; ce qui d'ailleurs n'a pu être fait qu'après une poursuite effrénée à travers les clôtures et propriétés voisines.
Nous l'avons répété à satiété, — et personne ne l'ignore, — les célestes forment un état, dans l'Etat, ou, pour mieux dire "contre l'état" c'est-à-dire contre nous et tant qu'une législation spéciale n'aura pas suffisamment armé les pouvoirs publics contre ces métèques incapables de prendre nos moeurs, nos coutumes, notre mentalité, et de se fondre avec les populations au milieu desquelles ils vivent, les chinois continueront à violer nos lois et à nous exploiter aussi impudemment qu'impunément.
La presse toute entière de la Colonie et même des colonies voisines, est unanime sur ce point, et pour notre compte nous ne cesserons de réclamer jusqu'à ce que des mesures sérieuses soient prises pour enrayer le mal.
This is a book about Chinese living in Madagascar and playing the game....In this story, locals people don't play to the game... only the Chinese...
Le jeu des Trente-Six Bêtes était sa passion favorite. C'est un jeu populaire, toute mise y est acceptée, et Chan Long y avait mordu dès les premiers jours de son arrivée, avec ses maigres économies. Comme le gain représente trente fois la mise et que, d'autre part, Chan Long avait bonne mémoire, retenant chaque jour les bêtes qui gagnaient, il s'intéressait au jeu avec toute la tension de cette âme qui vivait en cachette derrière son masque immobile. Les quatre princesses : papillon, huppe, hirondelle et pigeon, lui étaient aussi familières que les cinq mandarins militaires : le ver, le tigre, le cochon, le lapin et le buffle ; les deux sorciers, grue et chat domestique, et les quatre bonzes, tortue, coq, anguille et poisson noir, s'étaient montrés tour à tour favorables ; et les quatre lettrés, poisson blanc, limaçon, oie et paon, les sept commerçants : dragon volant, chien, cheval, éléphant, chat sauvage, abeille et rat, les quatre philosophes : singe, grenouille, épervier et dragon couchant, les cinq mendiants : crevette, serpent, araignée, chèvre et daim, et surtout l'unique Ba-Dong, la trente-sixième bête, lui avaient fait subir les revers de la fortune. De gain en gain, et de perte en perte, Chan Long avait ainsi construit, entamé, rétabli, remanié et, finalement, dilapidé une véritable fortune.
In "Dictionnaire du créole mauricien By Philip Baker, Vinesh Y. Hookoomsing", "zanimo" is defined as "chinese gambling game; jeu chinois, très populaire dans les maisons de jeux",
.....pineapples, litchis, dates, coconuts and bananas, etc., to feed one South African for a week. A rupee is worth 13 c. Chinese gambling in the form of quatre quatre, which by the way is illegal, is a colourful way to pass the night It is operated in brightly lit dens that one can't help noticing are police protected. The Friendly Place of Port Louis is where to go. Stakes start as low as 5 c. Drinks are on the house (watch the whisky which is cane-spirit with essence).
At the Chinese Casino in Curepipe there is Roulette and Blackjack as well as Chinese Quatre Quatre. At the Amicale Casino in Royal Street, Port Louis, the games are all Chinese: Chinese Dominoes, Quatre Quatre, Sap si Waye, Big and Small, Vindaye de Poisson, Apollo, and Van-Lak. Minimum stake is a mere rupee, the atmosphere more informal, less glamorous, but no less exciting than the European-style casinos.
The main games are roulette, blackjack, chemin de fer, poker, and the Chinese quatre quatre (fan tan).
Claude Roy and Loys Masson were 2 french writers.
Loys Masson was born in Mauritius....
Ce n'était pourtant pas quelqu'un fait pour l'histoire, ce Loys Masson que nous découvrions, en 1940 ; et qui était gris de froid et de ventre vide, parce qu'à l'île Maurice il fait plus chaud qu'en France. Il était là-bas l'aîné de sept petits Masson qui n'avaient pas tous les jours à manger. D'un voyage à la Réunion des gousses de vanille rapportées en fraude, revendues une à une, ou des paris aux courses conseillés par des jockeys pleins de pitié pour le gamin — avec ça il achetait des livres. Au collège Royal de Curepipe, il était le plus mal habillé, le plus bafoué, le plus minable des élèves. Il fréquentait des gens pas convenables, comme Nanka le métis, bâtard d'une bayadère et d'un riche colon, qui lisait Rimbaud et Breton dans sa case, et chez qui l'on mangeait des vampires rôtis, au retour de la chasse au requin. Il traînait, en récitant le Bateau Ivre, entre les champs de vétiver et les vanilliers, il allait jouer aux jeux chinois, le quatre-quatre ou les 36 bêtes, dans des caboulots où Ah Ken et Ng Lum se battaient en piaillant. Les Mauriciens riches lisaient Gringoire et Loys Masson lisait Gide, Dante et Baudelaire, et il croyait en Dieu. Un jour il mit son poing dans la figure d'un professeur. On le mit à la porte du Collège Royal de Curepipe. Il ne trouvait plus de travail après ce joli coup. Il écrivait. Ce n'est pas une activité honorable. Quand il eut 22 ans, The General Printing and Statinery C" Ltd, Port-Louis (Mauritius) édita son premier livre : les Autres Nourritures, petit manuel lyrique de la rébellion, qui s'organise autour d'un cri « Je ne puis voir souffrir quelqu'un... .. J'ai été heureux quelquefois. J'ai eu honte de l'être... Je me suis reproché chaque bonheur, comme une mauvaise action. »
Apparently the game was played in Bombay around 1870, later India would get addicted to "rain gambling"
The excitement reached its height when some Chinamen took up their abode in the village of gamesters. They started a new game which became extraordinarily popular, and by which they drew enormous sums of money. They played with a board which was divided into thirty-six squares, each bearing a number. Tickets with corresponding numbers' were sold in the bazaars of Bombay, and the lotteries were drawn in the evening at Chimbor. Though the winning ticket was always secured by an accomplice of the cheats, the stupid populace were blind to the trickery. Day after day the tickets were eagerly bought up as they were offered for sale in the bazaars; young men spent their salaries before they earned them, in the vain hope that, some day, they would secure the lucky number which would bring them a thousand rupees or more. Others embezzled money to go to Chimbor or buy tickets, and, the crimes being discovered, the prison, suicide often, followed. For about ten years this state of affairs was permitted, till the Government were once more roused from their lethargy, and they tried to amend the Village Gambling Act ; but that was not enough in itself, and the assistance of the military was required before the gamblers could be routed from Chimbor.